Plus des trois quarts ne réduisent pas les dépenses pour leur animal malgré la crise
Rédigé par Indy |
Plus des trois quarts des propriétaires d’animaux ne réduisent pas les dépenses liées à la santé et aux soins de leur animal en raison de la crise économique. C’est la conclusion d’une étude récente menée par Medpets.nl, la plus grande pharmacie vétérinaire en ligne des Pays-Bas, auprès d’une partie de ses abonnés à la newsletter. Sur les 5243 personnes interrogées, plus de 78 % ont indiqué que la crise économique ne constituait pas une raison pour diminuer les soins et/ou la santé de leur animal.
Animaux de compagnie en temps de crise : où les propriétaires économisent-ils ?
Parmi les 5243 personnes interrogées, 1132 (soit 22 %) ont indiqué réduire leurs dépenses en matière de santé et/ou de soins pour leur animal. La majorité d’entre eux le fait en cherchant un point de vente (en ligne) moins cher. En deuxième position figurent les économies sur les produits dits de « luxe », tels que les friandises et les jouets. À la troisième place du classement des « mesures d’économie les plus courantes », on retrouve l’achat de produits de substitution d’une marque moins chère. Viennent ensuite, à une distance notable, les économies sur les traitements récurrents comme le déparasitage et l’antipuce. Enfin, certains mettent un terme à l’assurance santé de leur animal.
Économies réalisées
Ces différentes stratégies d’économie permettent d’économiser quelques dizaines d’euros par animal et par mois. Le plus grand groupe (37 %) indique économiser entre 10 et 20 € par mois et par animal, suivi par 33 % des « économes » qui disent économiser jusqu’à 10 € par mois. Seuls 6 % estiment économiser plus de 40 € par mois, tandis que 7 % déclarent faire une économie mensuelle de 30 à 40 €.
Coûts mensuels
Il a également été demandé aux répondants d’estimer les dépenses mensuelles liées aux soins de leur animal. Près d’un tiers (32 %) déclare consacrer entre 50 et 75 € par mois à la santé et aux soins de leur compagnon, un quart y consacre jusqu’à 50 €, et un cinquième entre 75 et 100 €. Fait remarquable : près de 14 % déclarent dépenser plus de 125 € par mois pour leur animal, tandis qu’un peu plus de 9 % y consacrent entre 100 et 125 €.
