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Vers chez les chevaux et plans de déparasitage: comment garder votre cheval en bonne santé?

Rédigé par Mara |

Les vers sont présents chez presque tous les chevaux. En petite quantité, cela ne pose pas de problème, mais en cas d’infestation importante, ils peuvent provoquer des troubles graves, de la perte de poids aux coliques. Avec la bonne approche et des contrôles réguliers, vous pouvez maintenir une faible pression parasitaire et garder votre cheval en bonne santé. Dans ce blog, nous expliquons quelles espèces sont les plus fréquentes, comment établir un plan de déparasitage responsable et pourquoi la coproscopie et la gestion des pâtures sont essentielles.

Cheval dans un pré

Vers fréquemment rencontrés chez le cheval

Les chevaux peuvent être infestés par différents parasites internes. Les principaux sont:

  • Petits strongles (Cyathostominae ou petits strongles rouges): Les plus fréquents. Ils peuvent léser la paroi intestinale et provoquer des signes sévères lorsque les larves émergent massivement à la fin de l’hiver, cyathostominose hivernale ou cyathostominose larvaire aiguë.
  • Grands strongles: Plus rares grâce au déparasitage ciblé, mais dangereux car ils migrent via les vaisseaux sanguins.
  • Ascaris (Parascaris equorum): Surtout chez les jeunes chevaux. L’infestation peut être mortelle à cause d’une obstruction intestinale, voire une rupture.
  • Taenia, ténias (Anoplocephala): Fréquents. Ils peuvent provoquer des coliques.
  • Oxyures (Oxyuris equi): Fréquents mais relativement bénins. Ils entraînent démangeaisons et frottements à la base de la queue.
  • Strongyloïdes du poulain (Strongyloides westeri): Rares et observés chez les poulains, car les chevaux développent une immunité naturelle.
  • Larves de gastérophiles (Gasterophilus spp.): Issues des mouches gastérophiles. Elles se développent dans la bouche ou la paroi de l’estomac.

La contamination se fait en ingérant des œufs ou des larves via l’herbe, le foin, l’eau ou en léchant des surfaces contaminées. Une stratégie réfléchie est nécessaire pour limiter l’infestation.

Produits pertinents

Pourquoi la coproscopie est-elle importante?

Pendant des années, on vermifugeait les chevaux selon un calendrier fixe, identique pour tous. Nous savons aujourd’hui que cela peut être inutile et même néfaste. L’usage excessif d’antiparasitaires favorise la résistance et réduit l’efficacité.

La coproscopie évalue la nature de l’infestation et mesure le nombre d’œufs par gramme de fèces, EPG. En cas de résultat élevé, souvent au-dessus de 200 EPG, il est conseillé de vermifuger de manière ciblée les chevaux positifs. Deux semaines après le traitement, un nouveau test permet de vérifier la réduction de l’excrétion d’œufs et de mettre en évidence une éventuelle résistance.

Les coproscopies sont surtout importantes au printemps et en été. En automne ou en hiver, un résultat négatif est possible, car certaines espèces entrent en dormance et ne pondent pas d’œufs. Cela ne signifie pas qu’il n’y a pas de vers.

La coproscopie ne détecte pas tous les parasites ni tous les stades. Elle vise surtout les petits strongles, les grands strongles et les ascaris. C’est pourquoi il est recommandé de vermifuger au moins une fois par an malgré tout.

Recommandation actuelle:

  • Trois coproscopies par an chez les chevaux de plus de trois ans, en mars, juin et septembre, avant que la température extérieure ne baisse et que les vers n’entrent en dormance.
  • Une vermifugation annuelle en automne, octobre ou novembre, avec un produit actif aussi contre les ténias.

Les élevages suivent une politique différente.

Il n’existe pas de schéma universel. La situation doit être évaluée pour chaque cheval et un plan établi par le vétérinaire selon l’âge, l’état de santé et la gestion de l’écurie et des pâtures. L’objectif est de maintenir la pression d’infection sur les pâtures aussi basse que possible.

Vermifuger les chevaux de moins de 3 ans

Pour les chevaux de moins de trois ans, il est conseillé de réaliser des coproscopies plus fréquemment que trois fois par an. Une autre option est de suivre un calendrier fixe, car leur immunité est limitée et ces chevaux peuvent tomber beaucoup plus malades. Vermifugez tous les chevaux du même groupe ou de la même pâture en même temps et au bon dosage.

Vermifuger les poulains

Les poulains doivent aussi être protégés contre les ascaris. Le principe actif recommandé est le pyrantel. Des résistances existent contre certains vermifuges courants. Tous les produits ne conviennent pas aux poulains. Demandez conseil à votre vétérinaire.

Vermifuger les juments gestantes

Il est conseillé de vermifuger une jument gestante une à deux semaines avant la mise bas avec de l’ivermectine. Cela protège le nouveau-né. Il est également important que la jument soit installée avant le poulinage dans un box curé et soigneusement nettoyé.

Vermifugation sélective après la saison de pâturage

Comme indiqué, il est recommandé d’effectuer une vermifugation complète une fois par an, autour d’octobre ou novembre, à la fin de la saison de pâturage lorsque la plupart des chevaux rentrent à l’écurie. Vermifugez alors de manière large, non seulement contre les grands et petits strongles et les ascaris, mais aussi contre les ténias et les larves de gastérophiles.

L’importance d’une bonne gestion des pâtures

Outre la coproscopie, la gestion des pâtures est cruciale pour prévenir les infestations. Conseils pratiques:

  • Retirez le fumier chaque jour des paddocks et au moins deux fois par semaine des pâtures.
  • Évitez le surpâturage. Trop de chevaux sur une petite surface augmentent la pression d’infection.
  • Faites tourner les pâtures régulièrement, idéalement toutes les deux à trois semaines, en privilégiant des parcelles propres.
  • Faites pâturer en alternance avec d’autres espèces, moutons et bovins. Elles ne tombent pas malades des vers équins mais ingèrent les larves et réduisent la pression d’infection. Faucher est une alternative.
  • Réalisez une coproscopie avant de changer de pâture afin de traiter d’abord les chevaux excréteurs importants.
  • Testez les nouveaux arrivants et vermifugez-les si nécessaire avant la mise au pâturage.

Avec une bonne gestion, vous pouvez réduire le besoin de vermifugation et aider à prévenir les résistances. Votre cheval présente trop de vers après une coproscopie? Revoyez la gestion des pâtures.

Compléments et soutien

Les vermifuges restent nécessaires en cas d’infestation avérée, mais vous pouvez soutenir la résistance et la santé intestinale de votre cheval avec des compléments naturels, par exemple:

  • PUUR Parasitus: soutien naturel de l’environnement intestinal à base de plantes.
  • Verm X: préparation à base de plantes en bouchées, poudre ou liquide pour soutenir une fonction intestinale saine.

Remarque: les produits naturels peuvent aider, mais ils ne remplacent pas une vermifugation régulière en cas d’infestation prouvée.

Des questions sur la vermifugation et la coproscopie chez le cheval? Contactez-nous à veterinaire@medpets.fr.

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À propos de l’auteur(e)

Mara van Brussel-Broere, Vétérinaire chez Medpets

Diplômée en médecine des animaux de compagnie à l’Université d’Utrecht, elle met son expérience pratique au service des clients en leur donnant des conseils et en partageant ses connaissances chez Medpets. Elle accorde une grande importance à bien informer les propriétaires d’animaux sur la santé et le bien-être.

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