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Mon chien ne veut pas se promener : que pouvez-vous faire ?

Rédigé par Mara |

La plupart des chiens s’enthousiasment dès que la laisse apparaît. Parfois, c’est l’inverse et votre chien refuse de sortir. Il reste figé devant la porte, fait demi-tour une fois dehors ou se couche. Quelle en est la raison et que faire ? Dans ce blog, vous découvrez les causes possibles et comment lui redonner le plaisir de sortir.

Chien sur un sentier forestier

Un chien qui ne veut pas marcher n’est généralement pas têtu, il envoie un signal. Les chiens ont toujours une raison de se comporter d’une certaine façon. L’enjeu est d’identifier ce qui se passe. Les causes peuvent être physiques, émotionnelles ou liées à l’environnement.

Raisons possibles pour lesquelles votre chien refuse la promenade

Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles un chien ne veut pas marcher. Nous les expliquons ici :

1. Problèmes physiques

L’une des causes les plus fréquentes d’un refus soudain est la douleur. Les chiens la montrent rarement directement. Cela peut sembler être un manque d’envie alors qu’il s’agit d’inconfort ou de raideur. Par exemple :

  • Problèmes articulaires comme l’arthrose ou la dysplasie de la hanche
  • Problèmes de dos, comme une hernie (plain text anchor) ou la spondylose
  • Courbatures après un effort
  • Douleurs aux coussinets : bitume chaud, sel de voirie, petit caillou, plaie entre les doigts, griffe incarnée
  • Problèmes cardiaques ou pulmonaires
  • Surpoids

Vous pouvez voir votre chien s’arrêter net, refuser les trottoirs ou les escaliers, ralentir ou rester à la traîne. Les chiens âgés ou convalescents refusent souvent parce que bouger est inconfortable. Parfois, un simple ajustement aide, comme un complément à base de glucosamine et d’oméga 3, un antalgique ou de la physiothérapie. Demandez toujours conseil à votre vétérinaire.

2. Peur et associations négatives

La peur est une raison fréquente. Certains chiens ont vécu une expérience désagréable en promenade, comme un bruit très fort, des feux d’artifice, un chien agressif ou un deux-roues rapide. Cela suffit à créer une association négative durable. « Dehors » semble dangereux, et la tension peut persister longtemps.

La peur peut se manifester de plusieurs façons :

  • Refus de quitter la maison ou blocage à la porte
  • Figement ou coucher pendant la promenade
  • Tremblements, halètement, se cacher derrière vous
  • Tirer pour rentrer ou faire demi-tour dès la sortie
  • Aboiements, mordillements ou tirage par frustration et stress

Si votre chien est anxieux dehors, renforcez la confiance progressivement. Ne forcez pas, cela accroît la tension. Commencez petit et récompensez le comportement souhaité, comme rester calmement à la porte ou marcher quelques mètres, puis construisez dessus. Vous pouvez aussi l’aider avec des produits apaisants qui réduisent l’anxiété et favorisent la relaxation. Exemples : Adaptil, Dr. Ann’s Stress Reduction, Zylkene Plus et PUUR Nervo. Si cela ne suffit pas, contactez un comportementaliste.

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3. Insécurité ou sur-stimulation

Un chien peut aussi être sur-stimulé. Trop d’impressions à la fois entraînent un blocage. Les chiens peu socialisés ou peu habitués aux environnements animés peuvent se figer en sortie. Trafic, sons inconnus, foule ou nombreux chiens peuvent suffire. Les chiens très sensibles captent davantage de signaux et développent du stress ou de l’évitement. Ils semblent refuser, mais ils ne peuvent plus traiter d’autres stimuli.

Offrez calme, prévisibilité et sécurité. Choisissez des itinéraires tranquilles et progressez par étapes pour réapprendre la marche détendue. Un rituel fixe aide. Surveillez les signaux comme bâillements ou tremblements, signes précoces de surcharge. Des aides comme l’Adaptil Calm Évaporateur, Dr. Ann’s Stress Reduction ou Zylkene peuvent abaisser le seuil de réactivité. À la maison, prévoyez un coin repos calme et constant pour bien récupérer.

4. Motivation insuffisante ou ennui

Certains chiens n’aiment pas automatiquement se promener. L’itinéraire est trop prévisible ou trop long et fatigant. Les jeunes chiens, actifs ou très malins, s’ennuient vite s’il y a peu de défis. Résultat : ils traînent, s’arrêtent ou refusent d’avancer. La promenade, c’est plus que de l’exercice. C’est renifler, explorer et collaborer avec vous. Ignorer ce besoin fait chuter la motivation.

5. Facteurs environnementaux ou changement de routine

Beaucoup de chiens sont sensibles aux changements d’environnement ou d’horaires. Par exemple un nouveau collier ou harnais, un autre quartier, la pluie, ou même de nouvelles odeurs ou surfaces. Ce qui paraît anodin peut être désagréable ou incertain pour votre chien.

Le moment de la journée compte aussi. Le soir, les chiens sont plus fatigués, voient moins bien et sursautent plus facilement avec les lumières ou bruits. Si votre chien hésite à certains moments ou dans certaines conditions, observez sereinement ce qui change. De petits ajustements, comme un lieu familier ou un autre horaire, peuvent aider.

Si le refus persiste, un éducateur-comportementaliste pourra identifier la cause.

Comment votre chien montre-t-il un refus ?

Les chiens communiquent subtilement. Le refus ne se traduit pas toujours par grognements, tirages ou aboiements. De petits signaux révèlent clairement le stress, la tension ou la surcharge. Surveillez :

  • Détourner le regard
  • Léchage de truffe ou bâillements
  • Queue rentrée
  • Hésitation devant la porte
  • Se coucher à plat
  • Se cacher ou se retirer

Que faire si votre chien ne veut plus marcher ?

Procédez étape par étape.

1. Vérifier la santé

Écartez d’abord une cause physique : douleurs articulaires ou musculaires, troubles liés à l’âge ou neurologiques. Même une arthrose légère peut réduire l’envie de bouger. Faites examiner votre chien par votre vétérinaire. Parfois, des antalgiques, une alimentation adaptée pour articulations et muscles (plain text anchor) ou de la physiothérapie font une vraie différence.

2. Construire la confiance progressivement

Forcer est contre-productif. Un chien inquiet ou tendu se braque plus facilement. Ne le tirez jamais pour avancer, cela peut aggraver la situation. Commencez petit, avec des associations positives :

  • Mettre la laisse à l’intérieur et récompenser
  • Sortir de quelques mètres et revenir
  • Allonger graduellement quand il se détend

Certains chiens progressent mieux en marchant avec un congénère calme et sociable.

3. Choisir des itinéraires et horaires calmes

Les stimuli environnementaux comptent plus qu’on ne le pense. Évitez routes très passantes, bruits forts et situations imprévisibles. Préférez des heures calmes, par exemple tôt le matin. Certains chiens voient moins bien, par exemple avec une cataracte, ou fatiguent au fil de la journée, rendant les soirées plus difficiles.

4. Utiliser la motivation positive

Renifler détend. Récompensez la curiosité, pas seulement l’avancée :

5. Rendre la promenade prévisible

Les chiens aiment la routine. En cas d’anxiété ou d’incertitude, la prévisibilité apaise. Choisissez temporairement :

  • Un itinéraire fixe
  • Des horaires réguliers
  • Le même collier ou harnais

Quand votre chien se sent en sécurité, élargissez progressivement. Avec de petits pas, de la patience et un renforcement positif, vous reconstruirez la confiance.

Et si un chien n’est jamais promené ?

Il manque bien plus que le simple « tour pipi ». Manque d’exercice, de stimulation mentale et d’interactions sociales avec d’autres chiens, les personnes et l’environnement. À long terme, cela peut mener au surpoids, à l’ennui, à la frustration et à des troubles du comportement comme aboiements, destructions ou agressivité. Même avec un jardin, les chiens bénéficient de vraies promenades. Dehors, il y a davantage à découvrir : nouvelles odeurs, sons, stimuli et traces. C’est leur façon d’explorer, de collecter des informations et de se détendre par le reniflement et le mouvement.

Un chien en bonne santé peut tenir huit à dix heures sans sortie en cas d’urgence, mais cela doit rester exceptionnel. Idéalement, prévoyez au moins trois à quatre petites promenades par jour, dont une plus longue pour se détendre. Chiots, seniors et chiens malades ont souvent des besoins différents. Adaptez le programme en conséquence.

Des questions sur le refus de promenade de votre chien ? Contactez-nous à veterinaire@medpets.fr.

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Armanda-Klein

À propos de l’auteur(e)

Armanda, assistante vétérinaire chez Medpets

Armanda est assistante vétérinaire et Content Specialist chez Medpets, avec une formation en médecine vétérinaire. Elle fournit des conseils accessibles et experts sur la santé, le comportement et les soins des animaux, afin d’aider les propriétaires à faire des choix éclairés.

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